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Une paire deTefillin

Yossef est né dans un monde où les préceptes de la Torah rythment sa vie. Dès le matin, il se rend au Heder pour acquérir les bases indispensables à l’approfondissement du Talmud.

Dans un an, il sera à la yeshiva; pilier essentiel de la formation et de la transmission du peuple juif. La Torah, c’est toute son existence.

Comment va t’il célébrer le jour le plus important de sa vie d’adolescent ? Ce jour, il l’attend depuis des années. Depuis presque un an, il rêve de pouvoir mettre les Tefillins, d’être celui qui pourra compléter le Minyan. C’est bientôt sa Bar Mitsva.

Ses parents sont trop démunis pour marquer ce jour et surtout comment acheter sa première paire de tefillin. Il vit dans un petit appartement avec tous ses frères et soeurs, et leur quotidien est plutôt modeste. Bien qu’il soit conscient de la situation financière de sa famille, au fond de lui, il voudrait vivre ce jour comme tous les enfants de son âge.

Ses parents se réjouissent également de l’évènement. Qui n’a pas pensé en mettant un fils au monde, au jour de sa Bar Mitsva ? C’est un si grand honneur d’accompagner un nouveau juif à la Torah. Mais pour une famille vivant dans la restriction, les frais exceptionnels sont hors de portée, même quand il s’agit de joies. L’organisation la plus modeste de la fête de Bar Mitsva risque de perturber l’équilibre financier de la famille et d’entrainer une multitude de soucis.

Mais c’est à eux qu’incombe de veiller à ce que rien ne perturbe les débuts spirituels de leur jeune Bar Mitsva. Ils décident de faire appel à un fond de Tsedaka pour les aider à organiser un repas de fête, acheter les Tefillins et un costume neuf pour le Bar Mitsva.

Le Collel est contacté et décide immédiatement d’acheter les Tefillins. La Mitsva des Tefillins est exceptionnelle et n’a pas son équivalent dans toutes les mitsvot de la Torah. Elle est comparée à la Torah tout entière. La grandeur de la récompense de celui qui met les Tefillins est indicible dans ce mondeci. Il est écrit dans le Zohar (Vaét’hanan 265a) : «Au moment où un homme se lève le matin, revêt son talit, met ses Téfilines sur son bras et sur sa tête, sort de chez lui et embrasse la mézouza : il est entouré de 4 anges saints qui s’attachent à lui, sortent avec lui l’accompagnent jusqu’à la synagogue et proclament à son intention : Faites honneur à celui qui est à l’image du Roi Saint. Faites honneur au fils du Roi».

Tous ceux qui sont associés au Collel ont accompli cette merveilleuse action avec lui et seront liés au mérite précieux de cette mitsva quotidienne jusqu’à 120 ans.

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